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Centre de bien-être L'espoir, c'est la vie
Au Centre de bien-être de L’espoir, c’est la vie, les œuvres d’artistes de renom comme Alex Katz, David Hockney, Victor Vasarely et Alfred Pellan visent à inspirer la guérison auprès des patientes et patients atteints de cancer.
Le Centre de bien-être de L’espoir, c’est la vie offre un soutien holistique aux personnes atteintes de cancer, en rémission et proches aidantes. Ancienne maison reconvertie, le centre est conçu de façon à soutenir et à entourer ses visiteurs et visiteuses grâce à une atmosphère chaleureuse. L’art permet de renforcer l’intention du centre de faire sentir les gens comme à la maison, plutôt que dans un centre hospitalier.
L’art a un rôle très important dans la guérison de ces personnes, à tout âge, à tous les stades de la maladie.
Soixante-cinq œuvres d’art habillent les trois étages de la maison, parmi lesquelles figurent des pièces notables. La collection réunit les artistes internationaux Alex Katz, David Hockney et Victor Vasarely, ainsi que les figures canadiennes Pierre Ayot, Marc-Aurèle Fortin, Jennifer Hornyak, Arthur Lismer, Alfred Pellan, Michel Piquette, Christopher Pratt, Goodridge Roberts, Susan G. Scott, David Sorensen et Miyuki Tanobe.
Les divers styles artistiques insufflent des ambiances uniques dans chaque espace du centre. Dans un corridor, les tableaux de Miyuki Tanobe, peintre québécois originaire du Japon, et de Victor Vasarely, plasticien franco-hongrois, offrent un contraste fort amusant. Les scènes d’art naïf de Tanobe côtoient les illusions d’Op art de Vasarely.
Le sous-sol, typiquement sombre, se transforme en un lieu lumineux et ludique grâce aux œuvres des Canadiens David Sorensen, Pierre Ayot et Michel Piquette. Aidées d’un éclairage soigneusement élaboré, les pièces abstraites apportent une explosion de couleurs et amusent les personnes qui les observent.
Les cages d’escalier, un autre endroit souvent oublié, sont mises en valeur par les œuvres du Montréalais Carlito Dalceggio et du célèbre États-Unien Alex Katz. Alors que la pièce de Dalceggio offre une énergie contagieuse, celle de Katz propose une ambiance plus sobre. La toile de ce dernier illustre le visage de son épouse, qui n’affiche aucun sourire. Elle se montre pensive ou triste, selon l’état d’esprit de celui ou celle qui l’observe. Le choix de cette œuvre vise à permettre aux visiteuses et visiteurs de ressentir une émotion plus négative s’ils en ont besoin, afin qu’ils se sentent compris et soutenus à travers leur expérience difficile face au cancer.
L’art ne peut pas effacer la réalité du cancer. Il peut néanmoins créer un environnement propice au mieux-être humain. Il permet un moment de répit où les personnes peuvent se concentrer sur la beauté des œuvres d’art, et même apprendre quelque chose de nouveau.
Cette collection rend hommage à Miriam Pinchuk, la mère de notre fondateur, décédée en 2016 d’un cancer. Amie de la fondatrice du Centre de bien-être de L’espoir, c’est la vie, elle était une bénévole et donatrice dévouée pendant de nombreuses années. Son engagement est aujourd’hui immortalisé grâce à une plaque commémorative installée au centre.